Le jury du Festival de Cannes vient de révéler la liste des films récompensés lors de cette 74e édtion. Parmi eux, 5 films soutenus par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel dont un qui remporte le graal de la compétition, la Palme d'Or :
- Titane de Julia DUCOURNAU, coproduction belge (Frakas Productions) : Palme d'Or
Le deuxième long métrage de la réalisatrice française a remporté la distinction la plus élevée du festival, celle-ci déclare : " Il y a tant de beauté et d'émotion à trouver dans ce qu'on ne peut pas mettre dans une case. Merci au Jury d'appeler à plus de diversité dans nos expériences de cinéma et dans nos vies. Et merci au Jury de laisser rentrer les monstres."
- La Civil de Teodora Ana MIHAI, coproduction belge (Les Films du Fleuve) : Prix de l'Audace, section Un Certain Regard
Le premier long métrage de la réalisatrice belgo-roumaine, inspiré de faits réels, a remporté un prix au sein de la catégorie Un Certain Regard, recentrée sur la découverte de cinéastes émergents. Dans la compétition était compté 20 longs métrages dont six étaient des premiers films.
- Un monde de Laura WANDEL, production belge (Dragons Films, Lunanime) : Prix FIPRESCI, section Un Certain Regard
Pour son premier film, Laura Wandel est récompensée du prix FIPRESCI qui est attribué par un jury de critiques de cinéma internationaux qui valorise les films originaux et talents de demain. Déjà sélectionnée pour l'édition 2020 qui fut annulée en raison de la pandémie, la réalisatrice préféra retarder la sortie du film pour pouvoir le proposer à Cannes cette année.
- Brutalia, Days of Labour de Manolis MAVRIS, coproduction belge (Tarantula) : prix Canal + du court métrage, Semaine de la Critique.
L'histoire suit des jeunes filles, toutes identiques par leur tenue et leur tâches : elles se démènent au travail, dans une société matriarcale et oligarchique. La question se pose de savoir ce que cela ferait de remplacer des abeilles par des humains. Anna, une abeille ouvrière, ne supporte pas la violence et le climat qui l'entoure et sera amenée à prendre une décision radicale.
- Rien à foutre d'Emmanuel MARRE et Julie LECROUSTRE, coproduction belge (Wrong Men) : Prix de la Fondation Gan
Ce prix décerne, dans le cadre de La Semaine de la Critique, une aide de 20 000 € à la diffusion du film sur le territoire français. Ce prix, en plus de représenter un soutien privé financier, permet une reconnaissance légitime pour le futur des jeunes réalisateurs et réalisatrices.
- L'enfant salamandre de Théo DEGEN (Insas) : 1er prix de la Cinéfondation
A peine sorti de l'école, Théo Degen plonge directement dans le grand bain cannois avec son court métrage de fin d'études qui se voit récompenser de la plus haute distinction de cette section.
Bravo à toutes les équipes !