"Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau !", c’est ce qu’on entonnés les 500 participants à l'occasion du 4e "Zombie Day". C’est aussi ce qui pourrait résumer ce que les visiteurs du Brussels International Fantastic Film Festival découvriront jusqu’au 20 avril à Tour et Taxis.
Depuis le 8 avril, les amateurs des films fantastiques en tous genres se pressent aux portes de Tour et Taxi pour assister à cette 28ième édition. Le BIFFF, comme il l’annonce, se veut avant tout un festival populaire dans tous les sens du terme.
Cette année, c’est comme les autres années : il y a toujours de tout au BIFFF. Et comme pour répondre aux attaques des anti-films sanguinolents, le Festival attire l’attention sur les thématiques abordées et sur le rôle de catharsis de ces films. "28 pays sont représentés, tous porteurs de leur sensibilité propre. Les scandinaves s’attaquent aux comportements racistes comme autant de replis ethnocentristes pour répondre à la crainte de la mondialisation, les slaves filtrent leurs blessures avec la fiction (« je panse, donc je suis » pourrait-on dire), et les asiatiques stigmatisent la lutte des classes sous toutes ses formes. Les angles choisis passent par toutes les émotions, et c’est justement cette richesse et cette liberté de ton qui nourrissent le BIFFF." (dossier de presse du BIFFF)
Mais avant tout, le BIFFF, c’est la fête. Des films du genre, évidemment. C’est aussi des rencontres, des expositions, son bal, des animations, le ton résolument convivial,… Et les 60.000 spectateurs qui y viennent chaque année ne s’y trompent pas.
Côté des Belges
Citons la présence de plusieurs Belges dans les jurys de cette nouvelle édition. Parmi eux, Nabil ben Yadir est dans la liste des membres du jury international. Mais ce n’est évidemment pas tout puisque plusieurs films sont en compétition ou à l’affiche à l’occasion de cette grande nouba du glauque :
- Dans la compétition pour le Méliès : GLENN 3948 (Quand la confrontation de deux génies de la musique vire au cauchemar, car un droïde a changé la partition de leur destinée. On compte les secondes qui leur restent à vivre ?)
- 7ième parallèle : VAMPIRES (On n’en veut pas aux végétariens de manger du tofu. Alors, arrêtons de stigmatiser les vampires parce qu’ils boulottent des sans-papiers à la nuit tombée ! Merde, à la fin !)
Et toute la série des courts métrages belges en compétition…
- Antrophobia, Jonas Swolfs, 4 min 06, Rits
- Paix sur la Terre, Christophe Gérard, 14 min, La Boîte,… Productions
- L'abri, Antoine Duquesne, 11 min 45, Anonymes Films
- Echo, Dennis Van Den Bergh, 6 min, Rits
- Al/Ce, Céline Pourveur, 13 min, Céline Pourveur Production
- La Terrible Malédiction, Stéphane Papet, 10 min 40, Révolver Production
- La Chasse est ouverte, Christian Bureau, 6 min, Atelier Alfred
- Awaking Blue, Léopold Joris, 4 min 50, Ensav-La Cambre
- Abused, Jonas Govaerts, 4 min 30, Caviar Brussels
- Une longueur d'avance,Pascale Brischoux, 7 minutes, Insas
- Artificial Paradise Inc.,Jean-Paul Frenay, 3 min 11, J-P Frenay Production
Plus d'infos sur www.bifff.net
