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COMMISSION DU CINÉMA | 61 projets de films aidés lors de la 3e session 2024

24 longs métrages, 24 documentaires, 10 courts métrages et 3 Films Lab soutenus par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel.

Les propositions de soutien avancées lors de la 3e session 2024 par la Commission du Cinéma ont été approuvées par la Ministre de la Culture Elisabeth Degryse.

4,79 millions d’euros sont attribués à 61 projets de films qui reçoivent une promesse d’aide à l’écriture, au développement ou à la production. 276 projets ont été déposés lors de cette session, soit un taux de sélection de 22,1 %.

24 LONGS MÉTRAGES

6 longs métrages d’initiative belge francophone sont soutenus à la production.

Parmi eux, les nouveaux projets de cinéastes expérimentés avec notamment les 5e longs métrages de Stephan StrekerLe silence de dieu, et de Nabil Ben YadirUn bon père, qui nous confronte au choix cornélien d’un traducteur travaillant au service de la police lorsque des écoutes téléphoniques vont gravement impliquer son fils.

Eden Sonate de Ronny Trocker prend place dans le Sud Tyrol où Barnaba, Anna et Marta, d’origines et de générations différentes vont devoir se réinventer pour faire face à un environnement en mutation.

Pour son premier long métrage (Au bord du monde), Amélia Nanni signe un coming-of-age explorant de manière singulière la thématique de la perte. Dans un village reculé d’Italie, le mauvais œil semble planer : chaque été et chaque hiver, une personne meurt. 

Avec CulteThomas Ancora s’approprie les codes du slasher pour raconter l’histoire d’une vengeance sanglante suite à un accident tragique au cours d’un rite d’initiation sur un campus.

Enfin, Delphine Noels propose avec Krieg, son deuxième long métrage, un drame historique prenant place en Allemagne en 1941. Félix, professeur d’économie voit son quotidien changer quand un haut responsable de la sécurité de l’Etat lui confie la mission de préparer la principale industrie de la ville à l’économie de guerre.

6 productions d'initiative flamande ou étrangère reçoivent une aide à la production.

Coward, 3e long métrage de Lukas Dhont est soutenu dans le cadre de l’aide à la production CCA-VAF. En pleine 1re Guerre Mondiale, Pierre, un jeune soldat français fait la connaissance de Francis, un homme déterminé à maintenir le moral des troupes en proposant des spectacles et des revues aux soldats du camp.

Dans ce même créneau est également soutenu Heysel 85 de Teodora Ana Mihai qui revient sur un fait divers ayant marqué la Belgique : la mort de 39 personnes au stade du Heysel avant le début de la finale de la Coupe d’Europe en 1985.

À l’international, Calle Malaga (France) de Maryam Touzani (Le Bleu du caftan) nous conduit à Tanger et nous raconte la lutte de Maria Angeles pour son indépendance alors que sa fille décide de vendre l’appartement qu’elle habite depuis 40 ans.  

Après Clara SolaNathalie Alvarez Mesen revient avec The wolf will tear your immaculate hands (Suède) qui prend place dans l’Amérique rurale du 19e siècle pour y suivre Isabel, gouvernante amérindienne nouvellement embauchée au sein d’une famille anglaise à la suite du décès de la mère.

Deux premiers longs métrages sont également soutenus : I Matter d’Alina Serban (Roumanie) et In a minute you’ll be gone de Hadas Ayalon (Israël).

4 œuvres sont soutenues au développement.

Parmi celles-ci, Baloji (Augure) poursuit son exploration du réalisme magique ancré sur le territoire africain avec Mulâtresse Solitude, dans lequel nous suivons Billie, sprinteuse sud-africaine prometteuse dont la carrière va subitement s’interrompre suite à son diagnostic d’hyperandrogénie. 

Itinérance de Mathieu Volpe (Une jeunesse italienne) offre de son côté une plongée dans l’univers carcéral à travers les yeux de Liza. Alors qu’elle accompagne la petite Rose rendre visite à son père en prison dans le cadre d’un programme de bénévolat, d'anciennes blessures refont surface.

Enfin, Tawfik Sabouni développe Une vie à perdre sur le déclassement social d’un médecin syrien réfugié en Belgique tandis qu’Alexandre Vignaud est aidé pour Bestiole, film d’animation suivant l’épopée de Pipa, petite fille de 9 ans dont la tête déborde d’idées d’inventions.

Côté écriture, 8 projets bénéficient d'un soutien.

Au rang des projets soutenus, des comédies signées Eve Duchemin (Cette salope de Marylin), Philippe Blasband, Anne Fournier et Véronique Jadin (Toutes les filles s’appellent Jean-Pierre) et Ingrid Heiderscheidt qui adapte en version longue son court métrage Amour à mort, un drame de Cesar Diaz qui nous confronte à la violence systémique au Guatemala (Les Juges) et l’adaptation par Vania Leturcq du roman graphique Les deux vies de Pénélope, sur le parcours d’une chirurgienne dont la vie est divisée entre sa famille à Bruxelles et son travail en zone de guerre.

24 DOCUMENTAIRES

6 documentaires de création reçoivent une aide à la production.

Parmi eux, Les arpenteurs du temps de Gaëlle Hardy et Agnès Lejeune s’empare de la question de la perte d’autonomie chez les personnes âgées et comment cette dernière est appréhendée dans nos sociétés. Après En attendant ZorroSarah Moon Howe aborde une nouvelle fois la question du handicap avec Tandem dans lequel nous la suivons, elle et son fils autiste, dans leur quête pour rejoindre Paris en tricycle pour y dormir dans l’hôtel « le plus chic du monde ».

Dans La montagne du silenceThomas Damas (Et Arnaud) et Nil-Enzo Clémentin explorent la tentative d’un père de se libérer de ses peurs et de sa culpabilité pour recréer du lien avec sa fille atteinte d’un handicap dégénératif.

La deuxième saison de La mécanique du crime de Jean-François Ravagnan et Mathias Desmarres est également soutenue. Elle revisite les grandes affaires criminelles de Belgique et s’interroge sur la façon dont ces dernières ont impacté la société belge.

7 projets sont soutenus au développement.

Parmi les 7 documentaires d’initiative belge francophone aidés au développement, Félicien Bogaerts prépare (Ceci n’est pas) Magritte, dédié au peintre emblématique et à l’influence qu’il a pu avoir sur la culture pop internationale. Mokunin de Thomas Licata s’intéresse à la construction de nouveaux quartiers en plein cœur de Fukushima, 10 ans après la catastrophe nucléaire. Enfin, dans Parce que l’oiseauSophie Bruneau revient de façon poétique sur la longue relation qui unit l’être humain et les oiseaux tout en dénonçant la disparation de certaines espèces.

9 documentaires d'initiative belge francophone sont également aidés à l’écriture ainsi qu’un documentaire d’initiative étrangère soutenu à la production et un projet aidé dans le cadre de l'aide à la production CCA-VAF.

10 COURTS MÉTRAGES

8 courts métrages d’initiative belge francophone sont aidés à la production. 

Une sélection marquée par les univers tranchés et singuliers avec notamment Martin a peur du noir de Victor Ruprich-Robert qui nous met face à une épidémie neurologique frappant la société, ou le nouveau film de Salomé CrickxIvan, Sid, le bourgmestre, la police et les marcheuses, qui questionne la propriété et le vivre-ensemble en conservant l’humour surréaliste et le ton irrévérencieux qui caractérisait son précédent court métrage (Se dit d’un cerf qui quitte son bois).

La Maladie de courir, de Xavier Diskeuve, traite quant à lui du malaise de Jean-Louis face à la multiplication des joggeurs dans son quartier et au sein de son cercle d’amis.

2 courts métrages d’initiative étrangère sont également aidés.

3 FILMS LAB

3 Films Lab d’initiative belge francophone sont soutenus à la production.