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COMMISSION DU CINÉMA | 73 projets de films aidés lors de la deuxième session 2024

27 longs métrages, 31 documentaires, 10 courts métrages et 5 films Lab soutenus

Les propositions de soutien avancées lors de la deuxième session 2024 par la Commission du Cinéma ont été approuvées par la Ministre de la Culture.

4,03 millions d’euros sont attribués à 73 projets de films qui reçoivent une promesse d’aide à l’écriture, au développement ou à la production. 256 projets de films ont été déposés lors de cette session, avec un taux de sélection de 28,52 %.

27 LONGS MÉTRAGES

4 longs métrages d’initiative belge francophone sont soutenus à la production.

Dans L’or rouge, Mathieu Volpe suit le parcours de Regina, mère d’origine camerounaise, qui retourne sur les pas de son fils décédé tragiquement dans un bidonville du sud de l’Italie où l’exploitation des immigrés fait rage.

Raphaël Balboni et Ann Sirot préparent leur troisième long métrage Un détour par Diane où l’on suit l’histoire de Diane qui apprend que sa mère a été victime d’un viol dans sa jeunesse. Les réactions variées de la mère et de la fille, suite à cette révélation, crispent les rouages familiaux.

Dans Yammi, Hinde Boujemaa part à la rencontre d’une fratrie plongée dans un tourbillon qui met à mal le lien familial après le décès de leur mère.

Brûler avec les anges de Karim Ouelhaj bénéficie d’une aide après prises de vue.

5 productions d'initiative flamande ou étrangère reçoivent une aide à la production.

À l’international, citons Alpha de Julia Ducournau (Palme d’Or à Cannes en 2021 pour Titane), Mata de Rachel Lang ou encore Les Clochettes de Kaboul de Chabname Zariab.

1 projet d'initiative belge flamande est également soutenu : il s’agit de Julian, premier long métrage de Cato Kusters.

5 œuvres sont soutenues au développement, dont Maneza de Babetida Sadjo.

12 projets bénéficient d’une aide à l’écriture.

Parmi ceux-ci : Croire à la nuit d’Emmanuelle Nicot, qui raconte la chute d’une quadragénaire dans une vie de SDF à la suite de la condamnation de son fils, ainsi que C’est tout ce qu’on aura de Pauline Beugnies, qui ancre son premier long métrage de fiction dans la banlieue de Charleroi et suit le chemin d’Adil et sa professeure Julie, entre société discriminante et système scolaire inégalitaire. Citons encore Caoutchouc, dans lequel Fabrice Du Welz s’attaque à la colonisation belge au Congo sous le prisme du film d’aventures.

31 DOCUMENTAIRES

8 documentaires de création d’initiative belge francophone bénéficient d’une aide à la production parmi lesquels L’aube après les monstres de Sarah Joveneau, qui revisite l’histoire de violence unissant sa famille belge à la communauté Innue du Québec, ou The Belgian Factory dans lequel Anna Fusacchia revient sur l’histoire du Plan K, un lieu de création foisonnant dans les années 80 à Bruxelles. Dans Enfants de serpents, Vanessa Kabwela et Idriss Gabel donnent voix aux enfants issus d’un viol de guerre dans l’Est du Congo. Victor Ridley, quant à lui, interroge le lien qui unit les êtres humains et leurs animaux de compagnie dans Refuge.

4 documentaires d’initiative étrangère sont également soutenus à la production et 2 projets de documentaire bénéficient d’une aide à la production CCA-VAF.

Parmi les 8 projets soutenus au niveau du développement, Gaëlle Hardy et Agnès Lejeune abordent, dans Les arpenteurs du temps, le moment clé de la perte d’autonomie des personnes âgées et les bouleversements qu’il provoque.

9 documentaires reçoivent une promesse d’aide à l’écriture, dont Plus rien que le ciel étoilé dans lequel Faustine Cros se confronte à son héritage complexe mêlé de féminisme et colonialisme. Avec Antartica, l’âge héroïque, Sylvestre Sbille et Henri de Gerlache proposent une série documentaire unique sur la conquête du pôle Sud.

10 COURTS MÉTRAGES

8 courts métrages de fiction d'initiative belge francophone sont aidés à la production.

Parmi ceux-ci, citons De la nature des choses, film d’animation de Jérémy Depuydt, qui traite avec délicatesse de l’amour et du désir. Dans L’Antre de la Galipote, Raphaël Delorme-Duc évoque le handicap visuel d’un enfant sur le mode fantastique, tandis qu’Au fil de la nuit de Vassili Schemann aborde les liens fugaces se nouant parfois entre deux étrangers au travers de l’histoire de deux camionneurs, ne parlant pas la même langue, coincés bien malgré eux sur une aire d’autoroute. Salty, de Lisa van Hooydonk et Paul Bourrieres, met en scène un lapin en peluche pour le moins colérique, qui prend vie avec la ferme intention de « jouer » avec les membres de la famille.

2 courts métrages d’initiative étrangère sont également aidés.

5 FILMS LAB

Enfin, 5 films Lab d’initiative belge francophone sont aidés à la production.

Plus de lendemains de Noé Reutenauer, explore et capture les derniers instants de vie, à la fois si fragiles et si intenses. Respirer sous l’eau de Harry Cleven, interroge avec poésie notre lien à la nature, aux mille et une choses qui semblent acquises, mais peuvent cependant disparaître à tout moment. 21 promenades, d’Olivier Dekegel, embarque le spectateur dans une déambulation poétique et pleine de découvertes.

 

« Le cinéma est une forme d'art qui a le pouvoir de nous émouvoir, de nous interpeller et de nous faire réfléchir. À travers un soutien constant à la création, la Fédération Wallonie-Bruxelles s'engage à préserver et enrichir cette diversité culturelle. Une fois encore, nous réaffirmons notre volonté d’offrir une place essentielle à des récits puissants, audacieux et parfois inconfortables, qui sont le reflet de notre société. Grâce à l’action du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel, ces projets bénéficieront d’un accompagnement qui leur permettra de voir le jour dans toute leur singularité ».

Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente et Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles