Alors que plusieurs films issus des précédents appels à productions légères font l'actualité - Fils de Plouc des frères Guit fera sa première mondiale au festival de Sundance et Une vie démente, film d'ouverture au FIFF, sortira à la réouverture des salles - 4 nouveaux projets de films atypiques reçoivent une aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, allant de 80 000 à 100 000 euros chacun.
Un film d'héroic fantasy (Discordia), un mockumentary (The Belgian Wave), un projet hybride (Le fléau) et une mise en abîme intimiste (Petite) constituent la sélection 2020 de cet appel annuel pour longs métrages réalisés dans des conditions de production légères lancé en 2017.
Discordia de Matthieu Reynaert – Dragons Films (long métrage - 100 000 €)
Un bûcheron entre deux âge vit en ermite dans des bois maudits. Il y a 15 ans, une tribu mystérieuse lui a volé sa fille. Il a parcouru le vaste monde à sa recherche, en vain. Revenu à son point de départ, c’est elle qui le trouve. Mais elle a été suivie…
The Belgian Wave de Jérôme Vandewattyne, écrit par Jérôme Di Egidio et Kamal Messaoudi – Take Five (long métrage - 100 000 €)
Au début des années 90, le journaliste Marc Dubois et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses, alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge (une série d’observation d’ovnis survenus entre 1989 et 1993). Près de 30 ans plus tard, deux webreporters rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé.
Le Fléau d’Eléonore Saintagnan – Michigan Films (moyen métrage - 80 000 €)
Une campagne d’éradication des moineaux dans la Chine maoïste. Un procès d’insectes dans la France médiévale. Une créature lacustre devenue attraction pour touristes américains. Trois histoires extraordinaires et presque véritables d’hommes bien déterminés à se débarrasser d’un fléau.
Petite de Valery Rosier – Wrong Men (long métrage - 100 000 €)
Un monde où les êtres humains cohabitent avec les marionnettes. Un réalisateur, Valéry, a perdu sa grand-mère Petite. Il rêvait de faire avec elle un voyage au canada. En souvenir de Petite, il décide de réaliser ce rêve malgré tout et d’en faire un film. Pour jouer Petite, Valéry engage une marionnette de 87 ans, prénommée Yvette, ainsi que sa montreuse, Sara. Un autre réalisateur, JB, les filme et nous propose le making-off du film de Valéry.
Le pari de ces 4 productions légères ? Être prêts d’ici 2 ans !
Pour rappel, un film réalisé dans des conditions légères doit se faire avec des moyens techniques (équipes et matériels) modestes afin d’être réalisable dans le cadre d’un budget limité connu dès le départ ; dès lors, il se caractérise habituellement par un nombre de décors et de personnages limités et un récit qui s’organise souvent dans une seule unité temporelle ou de lieu.