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Né le 29 mars 1941 à Chevron près de Liège, il fait ses études à l’Institut des Hautes études des communications sociales (Ihecs) à Ramegnies-Chin (Tournai) avant de commencer comme cadreur dans le cinéma, puis comme cameraman reporter à la RTBF. C’est à partir de là qu’il collabore à l’émission Faits divers, précurseur historique de Strip-Tease, « le magazine qui vous déshabille ».
Manu Bonmariage était l’une des figures d’un cinéma direct, sans artifices où la musique ou la voix off, en prise avec le réel, et souvent, l’humanité des petites gens, ceux qu’on ne voit pas d’habitude à l’écran.
En 2018, sa fille Emmanuelle Bonmariage lui consacrait un documentaire poignant, « Manu, l’homme qui ne voulait pas lâcher sa caméra », portrait d’un cinéaste qui a fait de ses failles, ses forces et son moteur.
Son fils lui a rendu hommage ce samedi dans une publication Facebook : "Le dernier plan est tourné… Il est désormais hors champ. Manu court et grimpe dans le jardin d’Eden qui doit revêtir les couleurs de son Ardenne natale, ne m’étonnerait pas qu’il tente d’attraper le fruit défendu des fois".
Le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel présente ses sincères condoléances aux proches de Manu Bonmariage.