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Serge Kestemont

Serge Kestemont

Producteur, réalisateur, monteur image, directeur de production


  • Province de résidence : Bruxelles (Dilbeek)
  • Genres : Fiction, Documentaire, Animation
  • Interventions dans les niveaux d'enseignement : Maternel, Primaire, Secondaire inférieur (Français, Art et expression, Cinéma), Secondaire supérieur (Français, Art et expression , Cinéma)
  • Intervention proposée : Rencontre (1 heure), Accompagnement d'un projet (plusieurs heures réparties durant l'année scolaire)

Serge Kestemont a commencé sa carrière par cinq années au centre de l'audiovisuel de l'ULB puis en reportage et news, au son, à l'image et au montage pendant plus d'une dizaine d'années.

Il a ensuite fait des passages en long métrage, équipe déco, équipe des effets spéciaux et en régie.

Après avoir été régisseur général et directeur de production, il est devenu producteur pour la société Luna Blue Film.

Au total, Serge Kestemont a produit plus de 150 films (documentaires, fictions et animations). Il a également monté des news, émissions de flux et des films d'animation, et réalisé des captations multi-caméras.

Serge Kestemont - Filmographie sélective

2019 : Kinshasa Beta Mbonda (documentaire - 52 min)

Producteur

À Kinshasa, une dizaine de jeunes musiciens percussionnistes anime le quartier populaire de Barumbu. Ce sont les Beta Mbonda, des anciens délinquants issus de gangs violents -les Kulunas-. La musique a donné un nouveau sens à leur vie et a scellé leur amitié. Entre petits boulots et improvisations musicales, ils inventent des rythmes et chantent les difficultés de la vie quotidienne avec un esprit de jeu aux apparences légères. Tel un choeur grec, à partir d'instruments traditionnels ou d'objets banals, leurs chants résonnent dans l'espace de Kinshasa et se font l'écho d'une ville-Monde à la dérive.

Voir Kinshasa Beta Mbonda sur Laplateforme.be

 

 

2018 : Notre territoire (documentaire - 30 min)

Producteur

Quand je suis arrivé à Rignano, les habitants du Ghetto m’ont dit : « Il ne faut pas garder des images de nos vies dans ces maisons précaires. Tu ne dois pas montrer ce désespoir, il ne t’appartient pas ».

 

2017 : La vie est là (documentaire - 62 min)

Producteur

Un film qui parle d’engagement poétique. Cela se passe en hôpital pour enfants et en home pour personnes âgées. Des patients et des artistes au travail. Un partage d’émotions et de recherches du plaisir pour échapper à la peur et aux souffrances quotidiennes.

Isabelle Rey a rencontré les artistes du Ponts des Arts, asbl bruxelloise, qui propose aux patients de plusieurs services pédiatriques d’hôpitaux de Bruxelles (CHU Saint-Pierre, Hôpital des Enfants Reine Fabiola, Cliniques Saint-Luc, CHU Erasme, Cliniques Saint-Jean ...), et aux maisons de repos ("Villa Indigo" et "les Tilleuls"), des moments de partages poétiques avec des artistes. Ils sont plasticien, comédien, conteur, danseur, chanteur et quand ils sortent de leur pratique personnelle, ils prennent le temps de cette entrevue.

Dans le film, on rencontre particulièrement Régine, chanteuse et musicienne. Elle fait chanter les personnes âgées bien souvent esseulées dans les homes. Retrouver de la légèreté et s’échapper de la tristesse, voici les deux intentions fondamentales de Régine. Elle est chanteuse professionnelle, et cherche à faire évoluer sans cesse sa pratique, seule ou avec d’autres musiciens.

On y découvre aussi Véro, artiste plasticienne, graveuse, peintre et dessinatrice.

Elle évolue dans son atelier, cherche, peint, grave, enduit et presse, tous les jours. Régulièrement on peut la croiser en galerie où elle expose son travail tout en délicatesse. 

Et Véro donne envie aux enfants hospitalisés de passer des moments avec elle à essayer des techniques comme le pastel, l’écoline ou le crayon. Mais surtout elle sollicite les enfants à créer, à essayer de laisser aller leur imaginaire vers des cieux plus cléments. Elle explique aux enfants comment passer du côté créatif.

Les plans se succèdent de façon à laisser une place énorme aux émotions, on rit, on pleure, on sourit, on s’interroge sur la solitude et la souffrance. La temporalité du film reflète le travail des artistes, constamment interpelés par les réponses des patients en demande d’évasion.

À voir sans conditions !

2017 : Make Aliens dance (fiction - 25 min)

Producteur

Gillingham, Uk, 2017. Mike est un producteur de musique en chute libre. Dan, son ingé son est lassé, Murphy, son frère autiste s’isole, accroché jour et nuit à un casque audio, tandis que Lilli, leur maman, semble glisser hors de la réalité. Ils traversent une sale période de leurs vies; Mazzy, la cadette, chanteuse à la voix somptueuse, a disparu. Sa magnifique voix, couchée sur d’innombrables « tapes » est soigneusement rangée aux archives dans le studio familial, où le silence règne à présent.

 

2009 : Jaffa, la mécanique de l'orange (documentaire - 52 min)

Producteur

L’histoire de la Palestine devenue Israël s’articule autour de représentations, d’images et de clichés. Parmi tous les symboles partisans et opposés, entretenus, véhiculés et admis à propos de ce pays, un seul est commun à la Palestine comme à Israël : l’orange. Raconter l’histoire de ce symbole, c’est raconter l’histoire de cette terre. L’image des oranges cultivées en Palestine et mondialement connues depuis plus de 100 ans sous le nom d’ "oranges de jaffa" (devenu le label JaffaTM, symbole de l’entreprise sioniste) est le cadre de ce film qui raconte la négation de la Palestine arabe il y a 60 ans, l’implantation de l’Etat d’Israël et son histoire. L’orange de Jaffa, les orangeraies et, avant tout, le label JaffaTM servent de trame pour raconter une facette de la vie commune judéo-arabe en Palestine, le récit d’une convoitise coloniale, l’histoire d’un effacement, d’une nationalisation, puis d’une négation et, peut-être un jour - si les Dieux et les hommes le veulent bien – la genèse d’une histoire commune.

Voir Jaffa, la mécanique de l'orange sur Laplateforme.be

 

 

2008 : Ça n'est que justice (documentaire - 52 min)

Producteur

Quelle vision ont les adolescents de la justice ? D’après eux, à quoi servent les lois, les peines, les condamnations ? Les jeunes estiment-ils avoir fatalement la justice contre eux ? Un groupe d’adolescents assistent ensemble à des comparutions immédiates qui concernent des délits commis par des jeunes majeurs et commentent les décisions prises par les magistrats. Discussion, confrontation, décision… Ils ne jouent pas leur vie, mais sont confrontés à la délicate tâche de rendre justice. Et se révèlent souvent plus sévères que les magistrats eux-mêmes !

Voir Ça n'est que justice sur Laplateforme.be

 

 

2003 : Nos parents sont gays et c'est pas triste (documentaire - 26 min)

Producteur

Des adolescents qui vivent en familles homoparentales témoignent de leur vécu. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental, sur leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père. C'est le premier documentaire francophone à donner la parole à des enfants élevés par des couples gays.

Voir Nos parents sont gays et c'est pas triste sur Laplateforme.be