Miléna Trivier, réalisatrice | Cinéastes en Classe

Miléna Trivier

Réalisatrice, étalonneuse, cadreuse

Email : milena(at)bruitsasbl.be

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Miléna Trivier sur Cinergie.be

Site officiel

Province de résidence : Bruxelles (ville de résidence : Bruxelles)
Genre : Documentaire
Interventions dans les niveaux d'enseignement : Secondaire inférieur (Français, Art et expression, Cinéma, Histoire, Projet citoyen, Morale), Secondaire supérieur (Français, Art et expression, Cinéma, Histoire, Projet citoyen, Morale, Communication)
Interventions proposées : Rencontre (1 heure), Rencontre virtuelle

Miléna Triviere est née en 1986. Elle grandit dans un minuscule village belge où les distractions sont rares. Cet environnement clos favorise son sens de l’observation et sa capacité à s’émerveiller de ce qui l’entoure : deux traits caractéristiques de son univers cinématographique.

A 18 ans, elle intègre l’INSAS, l’école nationale de cinéma, dans la section Image et réalise son premier film, 12 AUG. 2002, avec la collaboration de l’écrivain John Berger.

Depuis, les films s’égrainent sur son parcours : Sous la terre comme au ciel en 2008, Ramallah, dans l’intervalle en 2010 et Fragments d’enfance en 2012.

Elle travaille par ailleurs intensivement comme étalonneuse. Son travail a été salué sur des films comme Ma’Ohi Nui, au cœur de l’océan mon pays (sélection officielle Berlinale 2018) ou Mitra (sélection FID 2018).

Miléna Trivier - Filmographie sélective

2012 : Fragments (d'enfance) (documentaire - 24 min)

Réalisation

Que reste-t-il de l’enfance dans l’adulte que nous devenons ? J’entame un voyage sans nostalgie au cœur des réminiscences de l’enfance. Je me laisse guider par les souvenirs. De cette expérience (re)naissent des images et des sons: paysages enneigés, chants, jouets poussiéreux, visages, murmures, jeux, autant de fragments, flous ou éblouissants, peuplant mon voyage.

2012 : A l'oeuvre (documentaire - 43 min)

Cadre

C’est l’histoire d’un homme qui grandit au milieu d’images, de sons, de musiques. C’est l’histoire d’un homme ordinaire et singulier qui s’éveille au monde en même temps qu’il rêve à un endroit où habiter. C’est l’histoire d’une maison qui voit l’homme grandir : témoin du temps, mémoire des rencontres, des liens tissés. Les médiathèques sont-elles solubles dans la dématérialisation des supports et le téléchargement ? Il existe de nombreux témoignages sur l’importance que médiathèques et bibliothèques ont joué dans la construction des imaginaires individuels, la curiosité intellectuelle, l’ouverture des émotions, la sensibilité à la diversité culturelle. Ces institutions de prêt public stimulent la créativité. Mais leur action est discrète, diluée au quotidien, elle est rarement démontrée. Elle relève de l’immatériel. Ce film rend hommage à ces relations qui se tissent entre le public et les médiathèques qui sont indispensables à la diffusion du patrimoine culturel dans la société.

Un film de Maxime Coton

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2011 : Le geste ordinaire (documentaire - 63 min)

Cadre

Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier. Portrait de Marc Coton, père du réalisateur. Échos d'un mutisme chaleureux qui aura jusque-là laissé sa famille loin du vacarme de l'usine sidérurgique où il travaille depuis 30 ans. Histoire d'une transmission inachevée, d'une promesse silencieuse: « tu seras un autre homme, mon fils ». Le film aboutit à une réconciliation glanée au gré des jours et au plus près des gestes quotidiens.

Un film de Maxime Coton

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