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Philippe de Pierpont

Philippe de Pierpont

Réalisateur, scénariste, script doctor


  • Province de résidence : Bruxelles/Liège (ville de résidence : Stoumont)
  • Genres : Fiction, Documentaire
  • Interventions dans les niveaux d'enseignement : Secondaire supérieur (Art et expression, Cinéma, Communication, Projet citoyen, Morale)
  • Intervention proposée : Rencontre (1 heure), Rencontre virtuelle

Philippe de Pierpont est né en 1955 à Bruxelles. Après une formation d’historien de l’art, sa vie professionnelle est très diversifiée : théâtre, bande dessinée et cinéma.

Entre 1994 et aujourd’hui, il réalise une dizaine de documentaires primés dans de nombreux festivals, autour des thèmes de l’identité et du territoire, ainsi qu’une aventure cinéma-vie avec six Burundais, depuis leur enfance dans la rue jusqu’à leur vieillesse (La vie est un jeu de cartes).

Dans le domaine de la fiction, il réalise son premier court métrage L’héritier, sélectionné au Festival de Venise en 2009. En 2012, il réalise son premier long métrage Elle ne pleure pas, elle chante, une fiction sur le thème de la délivrance, dont l’interprétation d’Erika Sainte fut primé aux Magritte du cinéma.

En 2015, il réalise le long métrage Welcome home. Il prépare actuellement son troisième long métrage, autour de l’héritage complexe de la colonisation belge en Afrique.

Scénariste de BD, il collabore d’abord avec Stefano Ricci (Tufo), Merkeke (Sablier), puis avec Eric Lambé avec qui il publie quatre albums avant Paysage après la bataille, Fauve d’Or à Angoulème en 2017.

Philippe de Pierpont - Filmographie sélective

2019 : In another life (fiction - 90 min)

( Réalisateur)

Cela fait 25 ans que je les ai rencontrés, à Bujumbura (Burundi) : six gamins rieurs, délurés et vivant dans la rue, laissés à eux-mêmes. Depuis, je tourne une chronique documentaire avec eux, réalisant un film à chaque étape charnière de leur existence, jusqu’à la vieillesse. Ces films tentent de mettre en lumière l’évolution de leur vision du monde et de la place qu’ils pensent y avoir. Aujourd’hui, ils ont autour de 35 ans, l’âge de “la maturité”…

2015 : Welcome Home (fiction - 80 min)

Bee Lucky est un récit d’initiation. C’est l’histoire de deux amis d’enfance : Lucas (un lycéen de 16 ans) et Bert (un apprenti mécanicien de 18 ans) qui fuient le bocal familial, un éteignoir. Lucas, encore immature, va trouver en Bert un « grand frère », un guide... qui va le mener au bord de la catastrophe. Leur fugue va les conduire dans des maisons abandonnées par leurs locataires partis en vacances. Mais très vite, l’ennui refait surface et le sens de leur voyage leur échappe. Rentrer au bercail ? Continuer ? La logique de leur dérive les pousse à aller toujours plus loin. C’est la fuite en avant... 

2011 : Elle ne pleure pas, elle chante (fiction - 78 min)

C'est l'histoire d'une délivrance. Laura, la trentaine, habite seule à la périphérie d'une grande ville d'Europe. Elle apprend que son père est dans le coma, suite à un grave accident de la route. Elle décide d'aller le voir à l'hôpital: l'occasion se présente enfin de régler ses comptes, peut-être même se venger...

2003 : Maisha ni karata: La vie est un jeu de cartes (documentaire - 70 min)

Burundi, 1991. Philippe de Pierpont rencontre six enfants des rues à Bujumbura: il y a Zorito, le leader du groupe, Innocent, Philibert, Assouman, Etu et Jean-Marie. Pendant un mois, le cinéaste et les enfants apprennent à se connaître, puis décident, sur une idée de Zorito, qu'ils se reverront aux moments charnières de leur vie. Le réalisateur revient en 1994, mais le début de la guerre civile l'empêche de revoir les enfants. Lorsqu'il retourne au Burundi en 2003, il ne sait pas ce qui l'attend. Surtout, une question l'angoisse: les enfants - devenus de jeunes adultes - ont-ils survécu à la guerre?

Voir le film sur Laplateforme.be

1998 : La belle saison des interdits (fiction - 13 min)

( Realisateur)

Dans cette commune aisée de Bruxelles, les quelques immeubles d’habitations sociales sont le territoire de « ces jeunes là ». A partir de leurs endroits préférés et détestés, les enfants révèlent comment ils s’approprient leur quartier, comment ils subissent ou résistent aux interdits … et aussi comment l’imaginaire les emportent.

1998 : L'héritier (fiction - 80 min)

( Réalisateur)

Un homme, une femme, un enfant. Ç’aurait pu être une autre histoire. Mais il y a eu la guerre civile, les règlements de comptes et la peur, l’obligation de faire des choix. C’est l’histoire des retrouvailles d’un homme et de sa femme, dernière occasion de tout se dire, d’assumer ses responsabilités et de se savoir bourreau et victime tout à la fois. Un témoin caché assiste à toute la scène : leur fils, l’héritier. Voici l’histoire qu’ils vont lui léguer en héritage.

1995 : Que sont mes amis devenus? (fiction - 54min)

( Realisateur)

Le cinéaste s'installe dans une nouvelle maison et trouve plusieurs boîtes laissées par les précédents habitants contenant des lettres, des films 8mm et des vidéos. L'ancienne habitante s'appelait Ivana et elle venait d'ex-Yougoslavie. Reconstruction des hauts et des bas d'un groupe d'amis.

1994 : Bichorai (fiction - 58 min)

(Réalisateur - Scénariste)

Bujumbura (Burundi). Six enfants vivaient en bande, dans la rue depuis plusieurs années. Trois ans plus tard, en 1994. Ils ont changé, le groupe n'existe plus, chacun a pris son chemin. La ville aussi a changé, suite aux premières élections libres, au coup d'état et aux massacres qui ont suivi... Et pourtant la vie continue, et c'est d'elle que parle le film. Pas d'images du conflit, donc. Mais six enfants qui racontent leur vie quotidienne sur fond d'insécurité. Ce film leur donne la parole mais aussi la caméra.

1992 : L'homme qui marche (documentaire - 75 min)

Un géomètre italien, qui travaille depuis peu en Belgique, a pour contrat de repérer des points le long d’une ligne Bruxelles-La Panne. Une traversée pédestre qui lui fera découvrir des lieux, des personnages et donc des histoires, des destins, de la mémoire : un bien commun que chacun, aussi anonyme soit-il, partage avec tous les habitants de la région. Dans les pas de l’homme qui marche, le film porte une réflexion sur la modernité, l’Europe et les mythes nationalistes.

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