COMMISSION DU CINÉMA | 65 projets de films soutenus lors de la 1re session 2023

Les propositions de soutien avancées lors de la première session 2023 par la Commission du Cinéma ont été approuvées par la Ministre des Médias et de la Culture Bénédicte Linard.

4,4 millions d’euros sont attribués à 65 projets de films qui reçoivent une promesse d’aide à l’écriture, au développement ou à la production. 217 projets de films ont été déposés lors de cette session, soit un taux de sélection de 30 %.

28 longs métrages

5 longs métrages d’initiative belge francophone sont soutenus à la production.

Après son court métrage Titan, Valéry Carnoy dresse, dans La danse des renards, le portrait d'un jeune virtuose questionnant l’amitié et sa passion pour la boxe. Avec De l'art ou du Machond ?, Stefan Liberski suit avec humour un professeur quinquagénaire quittant tout pour l’art, mais dont les choix vont l'entrainer vers un tournant inattendu.

Miklos Keleti prépare Soma, sur un père neuroscientifique développant un médicament de la dernière chance afin de sauver son fils atteint d’un rare trouble du langage.

Fursy Teyssier et Romain Renard porteront à l'écran la bande-dessinée Melvile : après 20 ans d’absence, Paul Rivest revient dans la ville où tout a commencé, et découvre qu’il doit régler ses comptes avec le passé. 

Dans Katika Bluu, Stéphane Xhrouet et Stéphane Vuillet suivent Bravo, ex-enfant soldat de République Démocratique du Congo à la recherche de sa famille.

6 productions d'initiative flamande ou étrangère reçoivent une aide à la production. Du côté international, Sylvain Estibal nous envoie, dans Higher than god, sur les routes du Mexique où prend place un kidnapping : du pape ou d'un imposteur ?

Alors que la deuxième guerre mondiale est sur le point d’exploser, Sally, mère célibataire, rêve de devenir la première femme européenne à traverser la Manche à la nage dans The swedish torpedo de Frida Kempff.

Dans Le secret des Mésanges, on retrouve la jeune Lucie qui, lors de ses vacances, va suivre un couple de mésanges et d'autres animaux qui la guideront sur les traces de l’enfance de sa mère : une animation signée Antoine Lanciaux.

Parmi les deux projets flamands soutenus, on retrouve Têtes brûlées de Maja Ajmia Yde Zellama, sur le deuil d'Eya, 12 ans qui, dans un contexte flou et criminel, perd son grand frère et va se lier avec l'entourage de ce dernier.

7 œuvres sont soutenues au développement.

Maxime Pistorio est aidé au développement artistique pour Belladone, sur une veuve qui, après avoir réinventé sa vie, voit son mari ressusciter.

Soutenu au développement production, Nicolas Boucart travaille sur Devolution, un projet de science-fiction où, dans un monde où les hommes se transforment peu à peu en quadrupèdes, Anna, enceinte, fait une découverte qui pourrait lui permettre d’aspirer à un autre futur. 

Côté écriture, 10 projets bénéficient d'un soutien.

Bérengère Mc Neese développe un nouveau projet de long métrage, Sainte Madeleine, prenant place en 1858 et suivant une jeune fille qui affirme avoir vu la Vierge, dessinant ainsi un chemin d’émancipation inattendu.

Dans le projet d’animation Bestiole, Alexandre Vignaud dresse l'épopée d’une jeune bricoleuse originale et téméraire.

Parmi les lauréats, on retrouve également Valentina Maurel (Tengo sueños eléctricos), avec Je suis ton animal maternel, un nouveau récit centré sur la famille ; ainsi que Salomé Richard qui, dans Wendy, suit une mère autrice à succès,  ayant fait le choix de ne pas élever son enfant. 

22 documentaires de création

Parmi les 10 documentaires de création d'initiative belge francophone aidés à la production, Gilles Dal et Guillermo Guiz préparent un film sur Les snuls, groupe de « comiques » belges mythique des années 80 ; et Sanaz Azari suit, dans Sauf le passé, le parcours muséal de 3 guides de l’Africa Museum de Tervuren questionnant la décolonisation de notre regard.

Dans En attendant, Sarah Moon Howe porte son regard sur l'aide qu'apporte Lucas, éducateur spécialisé, auprès de parents d'enfants autistes espérant une place dans les services d'accompagnement.

3 documentaires d’initiative étrangère sont soutenus dont Peaches goes bananas, dans lequel Marie Losier revisite les images qu’elle a prises de l'icône punk-électro, queer et féministe Peaches.

4 documentaires reçoivent une aide pour leur développement ,dont Enfants Serpents d'Idriss Gabel, qui tente de donner une voix aux enfants, nés du viol de guerre à l’Est du Congo ainsi que We are family de Géraldine Doignon sur le combat de Luna, placée en foyer à 5 ans et se retrouvant, à 18 ans, abandonnée par le système.

5 documentaires sont également aidés à l’écriture : on y retrouve notamment Yveline Nathalie Pontalier qui, dans F(r)acture alimentaire, questionne l'accessibilité de  la nourriture. 

12 courts métrages

10 courts métrages d’initiative belge francophone sont aidés à la production. Parmi ces projets, Colin Cressent prépare Grand bonhomme, dans lequel un petit garçon doit accueillir le nouvel amant de sa mère dans sa vie ; tandis que dans Pupuce, Chloé Larrère dépeint le casting qu'une actrice doit passer avec un chien qu’elle n’apprécie pas tellement.

2 courts métrages d’initiative étrangère sont également aidés.

3 Films Lab

Enfin, 3 films Lab d’initiative belge francophone sont soutenus à la production : Depuis la nuit d’Anaïs Carton et Pauline Fonsny, Interstice de Milena Desse et Le temps d'une case, une animation de Nicolas Piret.

« Valoriser et accompagner toujours plus nos productions audiovisuelles est important, c’est pour cela qu’en 2023 j’ai fortement augmenté le budget qui y est dédié de plus de 2 millions d’euros, un montant qui servira directement à mieux soutenir les productions, les talents et les techniciens et techniciennes. Cette première salve de sélections pour 2023 est prometteuse et diversifiée, avec pas moins de 63 projets de fictions, documentaires ou court métrages soutenus ! » 
Bénédicte Linard, Ministre de la Culture et des Médias